Le centre de pédiatrie sociale en communauté Centre-Sud
Notre histoire
L’approche de la pédiatrie sociale en communauté a été développée au Québec par le Dr Gilles Julien dans les années 1990.
Les deux premiers centres à voir le jour sont ceux des quartiers montréalais défavorisés, Hochelaga-Maisonneuve (1997) et Côte-des-Neiges (2003). Aujourd’hui, un véritable réseau a vu le jour à travers la province, avec la guidance et le leadership de la Fondation du Dr Julien, et, depuis 2015, l’appui financier du gouvernement du Québec.
Le CPSC Centre-Sud a vu le jour en juin 2009 grâce aux efforts du médecin fondateur, Dr Samuel Harper. Mots du fondateur :
L’idée folle d’un centre de pédiatrie sociale dans le quartier Centre-Sud est née autour d’une table d’un restaurant du quartier il y a maintenant plus de deux ans. J’ai décidé de me lancer dans la pédiatrie sociale car je croyais qu’il était possible de faire plus pour les enfants souffrants, exclus et vulnérables que je suivais comme médecin de famille. J’étais convaincu qu’une approche sans jugement, plus humaine, plus égalitaire et plus globale nous permettrait de les apprivoiser, de gagner leur confiance et d’agir avec eux et leurs familles. Le Centre de pédiatrie sociale est un service qui agit en complémentarité des organismes et institutions du quartier. Nous sommes fiers de faire partie de cette communauté. Ce n’est qu’ensemble que nous pourrons travailler à bâtir un monde meilleur."
Notre mission
Le centre souhaite offrir un milieu de vie convivial et accueillant pour permettre aux familles de sentir en confiance, écoutées et respectées.
Le centre de pédiatrie sociale en communauté Centre-Sud a pour mission d’offrir des services visant à permettre l’épanouissement et l’atteinte du plein potentiel des enfants de notre quartier vivant en situation de grande vulnérabilité.
Nous tentons d’adresser toutes les sources de stress toxique dans l’enfance; autant la précarité matérielle, que toute forme de maltraitance à l’égard des enfants, que la violence conjugale, la toxicomanie ou les troubles de santé mentale des parents, l’épuisement parental et les difficultés reliées au logement.